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samedi 31 juillet 2010

Ball Suckerzzz !

La semaine dernière, lors d'une session street avec mon pote Roosta, il me propose de pêcher la carpe dans un étang où il a un ponton et cabanon. Je connais déjà ce spot, car j'y avais pêché il y a 10 ans, et j'y avais pris un esturgeon !

Ce n'est pas dans mes habitudes mais je suis bien séduit par l'idée de se poser tranquillou au bord de l'eau, passer la nuit à la belle étoile, griller quelques cuisses de poulet et passer un bon moment.
Pour une fois on s'est organisés (si si je vous promets !), et il est parti amorcer tous les jours un spot avec des bouillettes pêche et scopex.

La totale ! Le rod pod, le cobra, les cannes à Kêrp, les plombs de 100g, le tapis de réception, et je t'en passe et des meilleures !
Très rapidement, après avoir installé le matos, on enregistre le premier départ. Ca "déroule" comme disent nos amis carpistes, et le poisson me met 20 mètres direct ! C'est très lourd et ça fighte dur !
Après ce combat hyper sympa, elle arrive finalement à se décrocher et nous ne la verrons pas. On est deg', mais ça s'annonce bien du coup !

La deuxième Kêrp nous met la misère, et après de longues minutes de combat, elle vient se caler en plein milieu d'un saule tombé à la baille....naaaaaan ! Monté en 30 centièmes, on ne peut pas faire grand chose. Roosta est dépité et se demande comment faire.....eh bien il ne faut rien faire mon pote justement. Tu relâches la pression, et tu attends gentiment pour qu'elle se dégage toute seule de l'obstacle ! Puis je me mets à tirer dessus doucement et la carpe repart dans un rush de ouf !

Finalement, elle arrive à l'épuisette qui la mènera jusqu'au tapis de réception. Je suis trop content ! En plus le respect du poisson est au top : Ferrage immédiat, tapis de réception mouillé, seau d'eau à côté pour mouiller le poisson le temps de prendre une ou deux photos pour immortaliser l'instant !



On n'avait aucun outil de mesure donc je ne connais ni sa taille, ni son poids....tout ce que je peux vous dire, c'est que c'est lourd, gluant, et que c'est impossible de tendre les bras pour que ça paraisse plus gros sur la photo !

En tout cas, ça me fait plaisir de m'ouvrir l'esprit sur d'autres pêches. Depuis que je suis gosse, j'ai pêché à plein de techniques, et actuellement je suis un pêcheur aux leurres exclusivement et je trouve ça dommage finalement.
Il y a plein de bons moments à partager dans d'autres styles de pêche avec d'autres personnes, et quand les carnas sont boudeurs, ça aère l'esprit.



For all different ways of fishing, I say : ONE LOVE

samedi 24 juillet 2010

CANNIBAL Shad Testing : Fish eat Fish !!




C'est au salon de Clermont de cette année que je me suis rendu compte de l'existence de ce Shad assez confidentiel.
L'alevin dans le ventre m'a tout de suite fait marrer, et sa caudale assez fine m'a suggéré que ce leurre devait nager correctement à vitesse réduite...

Par chance, Denis CUROT était sur le stand et j'ai pu entamer la conversation. Il me dit avoir pris des poissons magnifiques avec, dont des gros sandres.
Ca tombe bien, c'est un des poissons que je recherche particulièrement au coup du soir (oui avec les glanes, but you already know !).
Je pêche avec des shads de taille correcte, et la taille qui convient à ma pêche c'est entre 12 et 15cm ce qui semble être une taille polyvalente pour les gros fishes sans tomber pour autant dans le "Specimen Hunting".

Je repars donc avec une pochette de CANNIBAL SHAD de SAVAGE GEAR en colori "Pearl", une pochette de têtes plombées SAVAGE toujours, la tête pleine d'espoirs de records !

Donc, arrivé au bord de l'eau avec les nouveaux leurres, mes premiers sentiments se confirment ! Le paddle se met en action à vitesse réduite, et les premiers brochets éduqués se font piquer rapidement.


Ils existent en 5 tailles


- 6 cm
- 8 cm
- 10 cm
- 12,5 cm
- 15 cm




Actuellement il y a 6 coloris


- Pearl Silver
- Minnow
- Blue Shiner
- Orange Glow
- Pearl'n'Orange
- Gold Minnow
...et pis si le môssieur pouvait nous rajouter une couleur Fire Tiger, et une couleur Perche ce serait génial !




Par ailleurs, je suggère un détail technique dont on parle rarement : pour une précision optimale, pesez votre leurre !
On y découvre alors que la version du Cannibal shad en 10 cm pèse 10g, alors que pour 2,5 cm de plus, la version 12,5cm pèse 19g !

Avec ces infos, les plombées de 21g donnent un ensemble TP + LS = 40g au final. (rôôô la formule de math qui tue !)
En affinant ces paramètres, on trouve une parade à ces casse c.... de sandres qui réagissent différemment selon les grammages.

Mon Testing s'est déroulé sur un étang à brochets surpêché. Deux membres de la Team, Seb et Yann pêchaient avec deux shads "valeurs sûres" : le Big Hammer et le Pulse Shad (2 tueries !), et le CANNIBAL Shad a été à la hauteur de mes espérances !
Les brochets qui connaissaient différentes gammes de leurres n'y voyaient que du feu !
Je les ai montés sur différentes têtes plombées : des Savage Gear, des AMS, et d'autres dont je ne connais pas la marque.
Il est parfait pour des pêches linéaires car le paddle rentre en action à vitesse réduite, c'est impressionnant ! En revanche, son wobbling est très faible, presque inexistant, ce n'est pas sa nage souhaitée. A ce jeu là de toute façon, je me permet de décerner le grand prix au Pulse Shad (dans les Shads que je connais, car il y en a tellement !!).
Je commence à pêcher les sandres avec, mais avec leur attitude Fantomas en ce moment, ce sont les glanes qui s'y sont collés. Quand Renaud Theis l'a vu nager, il a dit "nul doute que ça plaise aux glanes !".




Bien sur Renaud !

Donc pour les sandres, je vais vous faire lire le report de Denis et ses impressions (extrait du site SAVAGE GEAR :

"Le consultant Prologic France Denis Curot vient juste de capturer un gros sandre sur les nouveaux LS Cannibal Shad.
Voici son récit : "Un petit coup du soir de 2 heures à l'arrache en rivière m'a rapporté juste une touche. Après un long combat depuis le bord, qui m'a fait croire que j'avais un silure moyen à l'autre bout du fil, j'ai été agréablement surpris de voir ce gros sandre arriver en surface ! 96cm pour 9,9kg.
Pas mal pour un simple coup du soir. J'utilisais un nouveau leurre vraiment prometteur qui sera dispo début 2009 en magasins : un Shad Cannibal 10cm en coloris Orange Glow. Le combat a duré plus de 10 minutes à cause du matériel light employé : Bushwacker 2,40m, VS20, Tresse Adrenaline 0,15 et longue pointe en fluoro Spectrum"



Il est transparent, mais son alevin dans le ventre (Fish eat Fish !) permet de planquer l'hameçon un minimum. Par ailleurs, cet alevin est pratique pour viser juste avec la hampe, et insérer son hameçon correctement dans le leurre.

Monté sur swimming jig head, la hampe de l'hameçon longe le dos de l'alevin. Pour les montages en verticale, attention c'est hyper gore : il faut planter l'hameçon entre les 2 yeux de l'alevin (assassin !!). Je ne mets pas de triple voleur, je suis honnête moi môôôssieur !




On peut également le monter en texan après une mini incision du ventre au cutter (oui, une césarienne si tu préfères...). Un Wide Gap 5/0 ressort juste derrière la bouche de l'alevin tout content de faire des bisous à l'hameçon (en plein kiff !).



Oui en Texposed aussi, arrête de chipoter steupl' !




Je vais maintenant vous dévoiler la botte secrète que Denis m'as secrètement avouée.
Pour rendre ce shad encore plus méchant que le plus méchant, plus agile que le plus agile, et plus hardcore que le plus hardcore....il faut lui couper la queue ! (je vous avait dit que c'était hardcore)
Mais non, ne lui coupe pas la queue en entier, sinon ça nage plus bien sûr !
Pour être plus subtil que le plus subtil, il suffit de couper les cannelures de la caudale du CANNIBAL Shad.





Regarde bien la différence, ça donne ça :

Avant circoncision






Et aaaaaprès circoncision (aïe !)....




Alors c'est vrai que je suis optimiste, mais ça sent le record mon pote !!

mardi 20 juillet 2010

Streetfishing




En ce moment c'est pas la folie au niveau des captures. Les suivis sont nombreux, et les poissons sont très tatillons. On les voit suivre, parfois taper dans le leurre, mais ils n'ont pas l'air convaincus, et nous non plus !
Pour les décider, il faut vraiment ramener les leurres lentement, faire des pauses, des figures de styles....et être très patient.
Dean n'enregistrera que des suivis avec ses crancks. On aura vu plusieurs chevesnes monstrueux rôder en surface qui gobaient, mais on n'avait pas de LS insecte.



De mon côté, j'arrive à faire 5 perches maillées comprises entre 23 et 30 cm. J'en prends 2 à vue alors qu'elles bullaient tranquillement calées à la bordure. Elle m'ont donc gratifiées d'attaques en live bien sympa ! Une vraie bande de racailles ces perches !
Pour les autres, il a fallu gratter et insister sur chaque herbier pendant de longues minutes. On sentait vraiment qu'elles mordaient plus par agacement que par réelle faim.
Cette fois-ci, pas de powerfishing, bien au contraire, fallait rester zen et patient !

Voici donc les quelques photos de cette session, puisque même sans poissons énormes, la pêche est toujours agréable quand il y a un bon pote et une dose de bonne humeur !

dimanche 18 juillet 2010

Bon Plan : "Pêche et aquaculture en Europe", et "Le Courrier de l'Environnement de l'INRA"=> abonnements gratos !

Voici un bon plan pour ceux qui souhaitent s'informer sur l'évolution de notre environnement, les résultats des dernières décisions, la gestion des écosystèmes, etc.

Je suis abonné à deux magazines très intéressants depuis plusieurs années, et je voulais partager ça, et vous en faire profiter aussi (les abonnements sont gratos)!

=> Pêche & Aquaculture en Europe



C'est une publication de la Commission Européenne/Direction des affaires maritimes et de la pêche. Il y a 5 numéros par an qui sont disponibles en 23 langues (oui en Français aussi, pas de panique !).
On y apprends l'évolution de la ressource halieutique maritime, l'évolution des différents quotas de pêche, les méthodes d'aquaculture par exemple.
"2010 est une année importante : elle marque l'entrée en vigueur de la réforme du contrôle des activités de pêche. Grâce à un meilleur contrôle, l'UE souhaite participer à une gestion plus durable des ressources."

Pour s'abonner gratuitement en ligne : Pêche et Aquaculture en Europe

Pour ceux qui préfèrent envoyer un courrier, recopiez et remplissez le bon ci-dessous et envoyez ça à Bruxelles !

Adresse (Trop marrant le nom de la rue !):

Commission européenne DG Affaires maritimes et pêche
Unité "information, communication, relations inter-institutionnelles, évaluation et planification"
Rue de la Loi, 200
B-1049 BRUXELLES



=> Le Courrier de l'Environnement de l'INRA



C'est un irrégulomadaire (comme ils disent !) étonnant destiné à des publics béotiens, professionnels ou scientifiques, parfois antagoniques mais ayant souvent des enjeux similaires en matière de science, d'environnement, d'agriculture et de développement durable. Il paraît 2 à 3 fois par an.
C'est écrit parfois sur un ton drôle, parfois sur un ton sérieux et les thèmes traités sont variés et très intéressants.
C'est illustré avec des dessins humoristiques qui me font bien marrer !



Ce mag' est génial dans le sens où il enrichit notre culture générale, et met à jour nos connaissances, tout en étant gratos et agréable à lire ! 100 à 150 pages bien fournies par numéro tout de même, il y a du contenu.

Il faut envoyer votre demande d'abonnement avec une petite phrase qui décrit vos motivations pour le recevoir : information, mise à jour des connaissances, ou comme ils disent : ramasseur d'escargots, croqueur de pommes, etc !





L'adresse où envoyer votre demande :

INRA-MAR/S
147 rue de l'Université
75338 Paris cedex 07

ou par Fax : 01 42 75 95 08

Pour la version Internet, c'est ici : Courrier de l'Environnement de l'INRA

Voilà, bonne lecture !

vendredi 16 juillet 2010

Session ML : Medium Light avec Matthias Lothy

Matthias se pointe à la maison pour quelques jours, et en discutant il me dit vouloir pêcher les chevesnes.
Ca tombe bien, j'ai une pêche très technique à lui proposer et on va enfin pouvoir s'éclater ! Au programme : traque des chevesnes en skipping sous un cagnard d'enfer.
Quand on ne skippe pas, il faut que les lancers soient très précis car les chevesnes qui ne sont pas sous les branches, se tiennent entre les trous d'herbier à marauder.

On est partis pour la sempiternelle session bateau, où la mission d'usage s'impose : porter le bébé sur les derniers mètres jusqu'à la rivière.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'accepte de passer par un autre chemin pour faufiler le boat entre les branches.
Le bateau (mon 2e zod.) fait 4,20m et est très lourd avec son plancher en bois et les quelques affaires qu'on a laissé dedans pour éviter de multiplier les allers/retours.

Au bout d'un moment, évidemment, on est obligés de faire une pause....et on le pose sur une lame en métal qu'on n'avait pas vue. Bad ! on vient de faire un trou dans le bateau !!!
On avait préparé les leurres, fait une mission à Mondial pour chercher les hameçons qui nous manquaient (quelques Texans Wide Gap de petite taille et des Wacky pour dépanner sur les Nose Rig), et on s'était tellement mis en tête de pêcher...qu'on a tenté le coup quand même.

On démarre, et évidemment le bateau se remplit d'eau...



Au début on ricane, on se rassure en se disant qu'un Zodiac ne peut pas couler, qu'on se tient à 10m de la berge, qu'on a des gilets, etc.

Et là les galères s'enchainent ! Pas de courant donc pas de dérive (j'ai pas de moteur électrique...). Tant pis, on shoote le premier poste et après quelques skippings, l'hameçon Texan du Senko se visse dans une branche...cassé. On monte un Baby Brush en Texan...skipping direct...accroché direct ! Mais qu'est-ce qui se passe ???

Bon, faut bien admettre qu'on a cramé le poste, alors on repart un peu plus bas, mais on se rend vite compte que le bateau continue de se remplir, et qu'on n'est pas prudents...donc après un petit report vidéo, on décide de rentrer.



C'est vraiment hardcore : tout flotte (nourrice, caisse de sécurité, les boîtes de leurres, ...) et il y a des centaines de litres d'eau dans le boat !!
Je suis fier de vous présenter mon premier bateau équipé....d'une piscine ! Un énorme vivier où les poissons ne sont pas à l'étroit !

Enfin, je rigole moyen quand même...



On arrive au ponton morts de rire, et assez frustrés...mais on décide de positiver, et de pêcher du bord quand même. A ce stade on se demande comment extirper le bateau de l'eau qui est devenu impossible à soulever !






Ca va ! Je sais qu'il y a de l'eau dans le bateau ! (Mais y en a moins quand même...)




Allez hop, on sort de la piscine, Tias met un LS, et pour ma part je pêche au Khamsin.
Cool, on arrive à rentrer des maaaasta perches qui nous font des combats d'anthologie !










Puis en déconnant, Tias, se met à pêcher les écureuils, et accroche son leurre dans un arbre ! Obligé de remonter sur le boat pour aller le décrocher



Et en revenant, une péniche passe et vient pimenter le tout en faisant tanguer le bateau passoire !





Bon, là il est temps d'accoster et d'arrêter la pêche qui n'aura jamais commencé finalement.

Y a des jours comme ça....

Retrouvez la version selon Tias sur Team LFJ

mercredi 14 juillet 2010

Pourquoi tu pêches ? By Enzo Minardi

Voilà le premier épisode de la série "Pourquoi tu pêches" de Ennnnnnzo Minaaaaardi !

Photographe de talent, son blog est génial avec des photos magnifiques ! Enzo est une vraie pile électrique, il est débordant d'activité et d'entrain ! Ça fait plaisir (www.enzofishing.blogspot.com)

Enzo est aussi musicien, mais on en reparlera plus tard...


samedi 3 juillet 2010

Restauration des berges : Les fascines vivantes




Devant chez moi, le chemin qui longe l'Oise avait tendance à s'éroder avec les années si bien qu'il y avait un passage particulièrement casse-gueule surtout les jours de pluie. Ce chemin a été fermé pour restaurer la berge, et assurer la sécurité des promeneurs.

Au début, j'ai vu une grosse barge qui s'est calée juste devant le ponton, et ils arrachaient tous les arbres, l'hallu ! J'imaginais déjà le pire, un bad quai bétonné sans vie sur mes spots...

Une fois que la terre était à nu, et que les arbres ont été éssouchés...ils ont commencé à positionner des gros cubes en grillage, remplis de pierres. C'était plus que moche, mais je me consolais en me disant que les écrevisses viendraient coloniser la zone.

Et finalement, ils ont fait un super travail respectueux de l'environnement : mise en place d'une fascine vivante (ça va faire à bouffer pour les castors, ...ouais je sais y en a pas...encore, on peut rêver !).






Si je regardais les panneaux au lieu d'être concentré sur les chevesnes embusqués, j'aurais remarqué ça (plus c'est gros et devant les yeux moins on le voit nan ? ok ok...)


Heureusement qu'ils ont fait ça parce que j'ai la chance d'avoir une ripisylve à peu près sauvage composée en majorité d'Aulnes glutineux (Alnus glutinosa), de Frênes (Fraxinus excelsior), de Peupliers (Populus sp.), d'Erables sycomores (Acer pseudoplatanus), et plus en retrait de la rive, on y trouve essentiellement des aubépines et des peupliers.

Quelques semaines après sa mise en place, la végétation reprends le dessus progressivement. Les bourgeons de saule donnent naissance aux premières branches dès l'enracinement, et la zone enherbée commence à pousser.








Et voilà ! Il n'y a plus qu'à laisser la nature faire son taf. La berge est sécurisée, c'est esthétique (du moins ça va le devenir !), et c'est respectueux de l'environnement.

Voici un excellent exemple de restauration de berges pour ceux qui voudraient s'en inspirer pour leurs spots érodés.

Concrètement, le coût des travaux s'est élevé à 51 000 euros.

- 80% de cette somme a été financée par : Le Conseil Général du Val d'Oise, la Région Ile de France et l'Agence de l'eau Seine Normandie.
- 20% ont étés financés par l'Agglomération.

Il faut savoir que ce sont de gros travaux, mais que c'est réalisable sur nos cours d'eaux, étangs et lacs avec les moyens du bord également.

Il suffit de réunir une équipe, d'avoir plein de futures boutures de Saule et de la motiv' !
On enfonce les pieux sur 1/3 de leur longueur (taillés en biseau pour une plus grande surface d'enracinement)entre 50 cm et 1m de profondeur (futurs saules vivants) avec un maillet, puis on les taille. Ils ont un diamètre d'une dizaine de centimètres et sont espacés de 60 cm environ.
Ensuite on tresse des longues branches entre ces piquets.

Cette "palissade" si on peut dire, est perméable et va permettre l'accumulation des sédiments au fil du temps. Les racines de saule viendront compléter la solidification et le maintien de la berge. Ca pousse très facilement, il n'y a pas besoin de rajouter des hormones de bouturage comme sur certaines espèces végétales qu'on souhaiterait multiplier.

Le géotextile (en jute ou en coco généralement) servant à maintenir cette mise en place va se biodégrader pour laisser place à une végétalisation naturelle

Si ce travail est fait correctement, il n'y a pas ou peu d'entretien des berges (surveiller les ronces dans un premier temps par exemple). On considère qu'un entretien tous les 10 ans peut être envisagé, mais pas forcément.

On peut également tailler les saules en "têtard".
Un saule Têtard, est un saule qui subit une coupe franche

Dans ce cas là, il faut effectuer un recepage total (coupe) tous les 3 ans dans les premières années. Ensuite ce sera tous les 10 ans.
A terme, le saule "Têtard" va se creuser, son tronc va se fendre et ainsi créer des caches, des lieux de nidification pour diverses espèces d'oiseaux dont les peu courantes chouettes chevêches par exemple.

La période idéale pour réaliser une fascine vivante est le mois de Mars pour une reprise rapide des saules et permettre une végétalisation correcte.

vendredi 2 juillet 2010

Test du Salmo Bullhead en conditions difficiles




Cette dernière semaine, il a fait une chaleur de fou par ici ! Ca devient difficile d'aller pêcher quand on veut, et pour ne pas se casser les dents il devient absolument nécessaire de s'adapter à l'activité des poissons.

J'ai la chance d'habiter près de l'Oise, et connaissant les spots à chevesnes comme mon jardin, l'envie nous titille avec Yann d'aller leur rendre une petite visite...
Le seul souci, c'est qu'on les a éduqués depuis plusieurs années et bien suriné les spots en bateau, en float ou du bord....les poissons deviennent alors très méfiants et connaissent les gammes de leurres aussi bien que nous !

La veille en passant à Mondial, je suis tombé sur le SALMO BULLHEAD...et je me suis rappelé d'un pêcheur d'Avallon (89)qui disait : "Essaye ce leurre, c'est une tuerie sur la truite parce que c'est un des seuls leurres qui ressemble à un Chabot".

Opé, le leurre est Floating, non bruiteur et a une bonne bouille (il existe en différentes versions : coulant, plongeant, et dans différentes tailles).
Je ne parlerais que du modèle flottant, dans sa version 4,5 cm en couleur 001 (vert), celui que j'ai tout simplement.





J'adore sa tête, il a presque un air abruti !

Les carnassiers pourraient presque confondre entre un poisson, une grenouille ou un insecte.
Il mesure 4,5 cm et pèse 3,5g. Ce modèle nage sub surface. Son rolling est très prononcé donc on peut le faire buzzer efficacement si on mouline à vitesse réduite.
C'est nickel pour surprendre les chevesnes dans les trous d'herbiers.

Yann attaque également aux petits crancks, et ce petit BULLHEAD s'est révélé incroyable d'efficacité. Sur les 5 premiers lancers à des endroits différents, je prends 3 tapes mais n'en ferre aucun. Là ça donne une poussée de confiance pour la session !
Je prendrais plusieurs chevesnes et des perches. Génial ! Ca me permet de tester agréablement ma nouvelle BUSHWHAKER 7'6'' 3-18g de SAVAGE GEAR



Il fait un cagnard de fou sur le bateau ! La session est bien active mais le soleil commence vraiment à taper sur la tête. L'eau est claire, et le débit de l'Oise très faible. La dérive est très ralentie, voire...nulle.
Les chevesnes qu'on recherchait sous les frondaisons n'y sont pas forcément. On les pensait bien planqués à l'ombre, calés à la bordure mais finalement on a fini par les trouver.

Ils sont dans des trous d'herbiers proches de la cassure, et ils sont positionnés indifféremment au soleil ou à l'ombre. Ca cogne vraiment et les poissons sont méfiants. Du Short Bite, du suivi mais peu de tapes franches à l'impact du leurre comme on les attends d'habitude.

Finalement je déciderais ce gros pépère en cumulant 3 anim's : linéaire, il suit....stop, il ralentit... technique du 8, et c'est l'impact en live !
Le poisson se met sur le côté et attaque le BULLHEAD. Je sanctionne direct par un ferrage et le poisson plie la BUSHWHAKER. Sa réserve de puissance me permet d'écourter le combat, et c'est donc un poisson pas content que je préfère gripper par sécurité.






On mesure donc le plus gros fish de la session à 57 cm, tout en puissance.

Ouais, je subis une ablation du poil capillaire 2 fois/an, et ce sacrifice va me permettre de mettre une casquette pendant quelques mois ! (semaines...?)

Session bien cool avec le BULLHEAD pour un BALDHEAD