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lundi 23 mai 2011

Rando Float tube : 8km, 10h de descente !

Ce Dimanche, avec la team on hésitait à partir en mer ou à pêcher une belle rivière mais on voulait vraiment s'aérer de notre Seine habituelle.
On se décide donc la veille au soir à prendre la direction de la rivière. On prévoit une longue descente, et donc de partir aux aurores vers 9h30.
On est 4 float tubes, 4 personnes hyper motivées et déjà mortes de rire dès le matin. Comme d'hab', on s'est couchés tard la veille (sms de Dean à 3h du mat' pour dire qu'il vient me chercher à 8h), on oublie du matos, on arrive plus tard que prévu,...mais on est au taquet !

La rivière est très basse mais magnifique. Les spots sont marqués : arbres morts, piles de pont, radiers, fosses, nénuphars, etc.
On gonfle les tubes, Roosta et moi faisons les sandwiches, pendant que Dean et Seb 20 litres vont garer une voiture en aval. Dès que les tubes sont gonflés, les boîtes rangées dedans et l'autre bagnole déjà partie,...une voiture s'arrête avec 2 hommes qui en sortent pour nous prévenir qu'il y a une compétition de kayak...et 80 bateaux qui vont défiler d'ici 1h !

Les autres reviennent et on peut se mettre à l'eau, toujours aux aurores, à 11h30.
On descend assez rapidement pour devancer les kayaks, mais l'absence de touches sonne l'heure de l'apéro



La rivière n'est pas large du tout, et c'est assez compliqué de la pêcher facilement à 4. Ceci dit, on peut peigner très efficacement, pêcher correctement tous les spots, et avoir une complémentarité dans les leurres.



Devant l'absence de touches, je m'entraîne à skipper le Soft 4 Play monté sur Lip Scull, Seb inaugure sa caméra, Roosta insiste au spinner, et Dean fait du Squirrel Fishing. Pas con le gars ! Si ça mord pas dans l'eau, autant essayer de pêcher les oiseaux et les écureuils dans les arbres.



Enfin, une première touche nous réveille. C'est Seb qui lance les hostilités, effectue un ferrage appuyé, et nous prends...un float tube ! Yes mon pote, belle prise, ça change un peu des poissons quoi !





Le profil bathymétrique de la rivière est extrêmement variable, et nous traversons une successions de fosses, et de zones peu profondes.
Arrivé sur un shallow, Dean et moi décidons de pêcher petit crankbait silencieux puisque les brochets n'ont pas l'air motivés !

Ça finit par payer pour Dean qui remotive tout le monde avec une première perche (oui, il prends aussi des poissons, pas uniquement des écureuils et des oiseaux ! Quelle classe !)



La descente continue, nous sommes obligés de descendre du float tube régulièrement. Parfois il y a 3 mètres d'eau, parfois il y a moins de 10 cm ! Les Fish Cat passent un peu mieux, mais avec le Ron Thomson mes fesses frottaient quelques cailloux ! Du coup, fait des mini pauses au cours desquelles j'en profite pour faire un peu d'observations naturalistes.



La Ripisylve est intéressante, composée en majorité d'Aulnes glutineux, de frênes, de différentes espèces de saules, etc. L'évolution de la rivière est notable de l'amont vers l'aval sur les 8km de descente que nous avons parcouru. La couleur de l'eau est de tendance bleu vers l'amont et devient carrément marron en aval (nous nous sommes mis à l'eau dans ce qui ressemblait à "la zone à barbeaux").

La descente continue lentement, et Dean prends un autre poisson. C'est un brochet cette fois-ci, sur un petit spinner à perches






Quelques minutes après, on croit à un second brochet, mais c'est un beau chevesne qui a mis une cartouche au spinnerbait ! Pas courant !



La descente se terminera assez tard, plus tard que prévu au final. Nous aurons dérivé, palmé de 11h30 à 21H30 pour descendre environ 8km de rivière !
10h de float tube, une rando absolument géniale, pleine de bons potes, de bonne humeur, et de quelques maigres poissons.
Dean nous met une fessée en nous collant un 4/0 avec un grand chelem des espèces de carnassiers présentes sur ce spot !

Maintenant Dean se met en standby, il part 2mois 1/2 en Nouvelle Calédonie...on attends ton report mon pote, bon voyage !

jeudi 19 mai 2011

Ibiza express

Je reviens d'un trip que j'adore : prendre ses billets d'avion à la dernière minute sur un coup de tête. Concours de circonstances, besoin de vacances, un pote Belge me propose de le rejoindre à Ibiza ce Week End pour prendre le soleil et pêcher un peu.
Je prends donc mes billets d'avion 2 jours avant,sélectionne les leurres pertinents, blinde une valise et c'est parti !

Avec les vols "low cost", il y a vraiment moyen de se faire plaisir sans se ruiner, c'est vraiment cool. Il y a 1h50 de vol depuis Paris. En revanche, la compagnie "Vueling" demande un supplément de 90 euros pour un tube de cannes. Pour 3 jours de trip sur un coup de tête, je décide donc de me passer de mes cannes, et je n'embarque qu'un seul moulin. J'aviserais sur place.



Je logerais dans la partie sauvage de l'île, pas dans la partie boîtes de nuit. La maison est superbe, et donne sur un verger particulier : pamplemousses, oranges, olives, etc. Super sympa !

Le lendemain, on rejoint son pote Thomas pour monter à bord de son Glastron et pêcher les côtes rocheuses de l'île, qui ma foi, sentent le record.





En revanche, il m'annonce que la pêche est difficile. La meilleure saison pour pêcher le carnassier à Ibiza semble être septembre avec l'arrivée des pélagiques, dont les dorades coryphènes.

Je décide donc de cibler les barracudas avec un leurre que j'utilise rarement : le Prey 115/ 18g/suspending de SAVAGEAR.
On lance sur les hauts fonds, le long des côtes, on traîne un peu. Bref, mis à part une tape ratée, je suis toujours capot.



A force d'insister, je prends une touche qui me réveille, mais je n'ai pas été assez réactif pour ferrer...

Pendant ce temps là, les autres pêchent à la palangrotte, et sortent plusieurs petits poissons (Serrans, Girelles, etc.) qui préfèrent nettement les vers marins (Néreides) aux morceaux de calamars.
De mon côté, je persiste aux leurres. Go big or go home !

En pêchant autour de petites îles, le Jerkbait SAVAGE me ramène tout de même mon barracuda, quel plaisir !







Le lendemain, on doit amener un voilier de l'autre côté de l'île avec 6h de traversée prévue. Le temps est magnifique, mais malheureusement le voilier va trop vite pour pêcher et ne permet ni la traîne, ni les lancers.
C'est donc la farniente sur le pont avec quelques cervezas locales qui prendront le dessus sur la pêche. Dommage, on avait le matos prêt à faire feu !

A peine parti que je suis déjà revenu, c'était vraiment trop court, mais il est temps de retourner bosser et d'arrêter la bronzette !

Le truc de dingue qui m'est arrivé sur la fin est vraiment marrant : j'arrive à l'aéroport d'Ibiza, mais le "check in" n'est pas ouvert. Je sors fumer une clope avant l'avion, glande un peu, et quand je reviens, le "check in" est fermé !

Perdu pour perdu, je tente ma chance, et je fais passer mon big sac en bagage à mains. Pour info, c'est 10kg max en bagage à main, et ça ne doit pas mesurer plus de 50 cm.
Mon sac pèse 20kg, 80 litres de contenance, et je suis blindé d'hameçons, de leurres, moulinet, de tresse, câble acier...

Eh bien c'est passé, ils n'ont rien vu à force d'être concentrés sur les liquides ! On n'avait pas de liquides de toute façon, puisqu'on a tout bu héhé.

Je me rattraperais bientôt, avec un gros voyage de 1 mois prévu en Septembre a priori

mardi 10 mai 2011

Pêche aux leurres...qui a la plus grosse ?

Voici juste quelques phrases avec une réaction à chaud, je suis bien saoûlé, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase là...

Un gars actuellement se fait cartonner sur les forums parce qu'il grippe systématiquement les poissons. J'avoue avoir beugué également en voyant un sandre tenu au fish grip, poisson qui par nature ne se débat presque pas.
Mais voilà, cette personne à des problèmes sanguins, et si il saigne, il peut tomber dans les pommes. L'histoire de chacun est différente, donc j'aimerais voir un peu plus de tolérance et de compréhension, au lieu de constater des critiques constantes et acerbes.

Personnellement, il y a 7 ans maintenant, je me suis fait sectionner un nerf (dixit Nico K.)par un gros brochet, et j'ai pissé le sang. En 2011, j'ai encore parfois des fourmis dans le pouce au niveau de l'articulation.

On constate depuis plusieurs années une mentalité discutable en pêche aux leurres : c'est la course à qui à la plus grosse. Baston de testostérone, jeu d’apparences, pseudos conseils de pêcheurs qui se sont découvert cette passion depuis peu et qui ne prennent pas la pêche par le bon bout.

La pêche c'est ni un combat, ni une valorisation personnelle. Il y a quelques années encore, on était considérés purement et simplement comme des beaufs faut pas l'oublier (toujours d'actualité ...?). Même si les mentalités changent, le quidam non-pêcheur a régulièrement un sourire quand on lui annonce notre passion. Alors c'est pas parce que en 2011 on ne va plus à la pêche déguisés en arbre qu'il faut se la raconter...

Actuellement sur les forums, on constate une critique presque constante. Comme si on était attendu au tournant pour pointer du doigt le moindre défaut de pêche.
Oui, personne n'est parfait, parfois on grippe des poissons, parfois, on le pose au sol parce qu'on est seul, parfois il tombe au sol parce qu'il se débat, etc.

Évidemment, il y a moyen de niveler tous ces défauts pour pousser l'éthique à son maximum, chose que je souhaite bien évidemment, mais il y a une façon de le dire.
Ceux qui veulent donner des conseils sont les bienvenus, mais il faut apprendre la pédagogie, et surtout être réglo soi-même.

Je voudrais retrouver cet esprit de la pêche passion, partage et tolérance. La pêche où on parle juste de passion, de sessions, de progression, de nature et de recherche de gros poissons.

La pêche aux leurres n'est pas la course à qui a la plus grosse, puisque la session de la veille ne sera certainement pas identique à la session du lendemain.
Il y a des milliers de pêcheurs meilleurs que moi, et je n'attends qu'une chose, c'est qu'ils me donnent des conseils pour me perfectionner et prendre des poissons toujours plus gros. J'aimerais voir la même attitude se généraliser au lieu de se prendre pour "monsieur je sais tout".

Un jour tu gagnes, et un jour tu perds : c'est ça la pêche. Il faut simplement se remettre en question, trouver la technique du jour, et SURTOUT apprendre l’HUMILITE.

Think positive and stay focused.

ONE LOVE