Catalogue SAVAGE GEAR 2013

Et voilà le nouveau catalogue 2013, blindé de nouveautés !
Le dessinateur m'épatera toujours, je suis fan de la couverture.
A l'intérieur, on y trouve plein de nouveautés, la gamme s'étend cette année avec plusieurs produits très sympas que je vous laisse le soin de découvrir avec le lien ci-dessous

C'est ici : CATALOGUE SAVAGE GEAR 2013

Nouveaux dessins Savage Gear

Big Up au dessinateur qui a toujours un coup de crayon magique ! Voici de nouveaux visuels à déguster

Des silures spécialisent leur régime alimentaire sur des pigeons !

Première scientifique !

"De juin à octobre 2011, l'équipe scientifique a dressé un poste de surveillance depuis un pont sur le Tarn, à Albi. Le site était intéressant car il surplombait une petite île caillouteuse au bord de laquelle les pigeons se regroupaient pour boire et faire un brin de toilette. Au cours des 24 séances d'observation de trois heures chacune, les chercheurs ont comptabilisé 54 attaques dont 15 ont été couronnées de succès.
Curieusement, les silures ne s'en prenaient pas aux pigeons immobiles, sans doute parce qu'ils ne se servaient pas d'indices visuels pour les repérer mais plutôt des vibrations de l'eau que les oiseaux produisaient en y bougeant. Pour se saisir de leur proie, les poissons jaillissaient brièvement hors de l'eau dans des attaques-éclairs. Certains n'hésitaient pas à sortir plus de la moitié de leur corps de la rivière et à s'échouer sur les cailloux de la rive, imitant sans le savoir ces orques qui se jettent sur les plages pour attraper des phoques. Il leur fallait ensuite se tortiller pour retourner dans l'eau, avec ou sans prise. Vous pouvez voir, sur la vidéo ci-dessous, quelques-unes de ces attaques, réussies ou ratées."





"En prélevant des tissus sur les silures ainsi que sur leurs proies potentielles (autres poissons et pigeons) et en effectuant des analyses isotopiques, les chercheurs ont estimé que si certains silures s'abstenaient de manger de l'oiseau, d'autres s'étaient spécialisés dans ce nouveau type de chasse puisque, pour eux, le pigeon représentait près de 80 % de leur régime alimentaire ! Comme l'explique Frédéric Santoul, les chercheurs ont été doublement étonnés : d'une part, "ces silures ne s'intéressaient plus à leurs proies habituelles, chevesnes et barbeaux, qui pouvaient passer assez près d'eux sans que cela déclenche la moindre attaque", et, d'autre part, "ce comportement implique un bouleversement du rythme d'activité des silures, qui sont des animaux lucifuges". D'ordinaire, ces gros poissons passent plutôt la journée au calme, au fond de la rivière, et se mettent à chasser à la tombée du soleil. En choisissant le pigeon comme proie, ils ont dû calquer leur rythme de vie sur celui, diurne, de l'oiseau."

Reste à savoir quelle sera la réponse des pigeons.

Pour l'heure, explique Frédéric Santoul, "ils n'ont pas encore intégré que l'attaque pouvait venir de l'eau. Pour eux, la prédation tombe du ciel, notamment avec les faucons pèlerins. Sans doute, avec les reflets du soleil dans l'eau, les silures ne sont-ils pas faciles à voir mais, tout de même, il y a tellement peu de fond là où les pigeons se trouvent que, quand ces gros poissons approchent, leur dos finit par sortir de l'eau. Mais les pigeons ne réagissent pas. Peut-être faudra-t-il attendre plusieurs générations pour voir une adaptation de leur part à ces nouveaux prédateurs."

Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)

Duck Big Bait

Et nous qui pensions bêtement pêcher avec des gros leurres ! T'es cap' ou pas cap' ?

Joke

Culture Fish n°18

Voici le nouveau Culture Fish tout frais de ce matin ! J'ai l'honneur d'apparaître dans ce numéro à 1min et 6min46

Culture Fish #18 from Film and Fish on Vimeo.

Vous pouvez aller sur le site de Stéphane (filmandfish.com) en cliquant en haut à droite dans les liens de One Love Fishing pour suivre son actualité if you want. Thanks Steph

Les poissons d'Ile de France, actualisation des données (2012)

Il y a quelques semaines se tenait une conférence donnée par Jean Allardi, président de la Société Française d'Ichtyologie (Museum National d'Histoire Naturelle).
Au niveau Halieutique, beaucoup de rumeurs sont véhiculées, des idées reçues ainsi qu'un classement erroné des espèces nuisibles. La loi pêche a grandement besoin d'être "revisitée" : brochet classé nuisible en première catégorie, ou classement nuisible de la perche soleil sont autant d'aberrations qui subsistent à l'heure actuelle

Les éléments qui ont marqué mon attention : 

Il faut compter et comparer la diversité piscicole par bassin versants. Le bassin du Rhin est plus riche que celui du Rhône, avant le bassin de la Seine qui est le plus pauvre.
La répartition des poissons ne doit pas se faire par pays ou par région; elle doit se faire par bassins versants (les poissons ne connaissant évidemment pas les frontières délimitées par l' Homme).

Pourquoi ?

Parce qu'à l'époque des glaciations, les poissons n'ont réellement survécu que dans le bassin du Rhin, ayant disparu ailleurs. Il existait des silures en France, et il n'a fait que revenir de l'Est, bien qu'ayant été aidé clairement par l'homme (ce serait une femme qui habitait dans la Bresse qui aurait relâché une vingtaine de silures....en espérant qu'on en entendrai parler plus tard ! :shock: )

19 espèces de poissons sur les 45 présentes en France ont été importées, c'est énorme !

Jean Allardi ne s'alarme pas pour autant, en disant qu'on parle toujours "d'équilibre biologique", mais qu'en réalité il n'y en a jamais eu et qu'il n'y en aura jamais, les poissons et les hydrosystèmes étant en perpétuelle évolution (artificiellement ou non)

Le Black Bass :

Il est très favorable au Bass, dit que c'est un poisson au comportement très intéressant et d'une grande qualité halieutique. Il trouve ça parfaitement normal que les black Bass aient du mal à se reproduire en Ile de France, puisque c'est la limite septentrionale de son aire de répartition (le plus au Nord).
  
Le saumon et les migrateurs :

Sur ce coup, il est très défaitiste. Les décisions scientifiques n'ont pas été écoutées pour la construction de la centrale de Nogent sur Marne par exemple. Des aloses tentent de remonter la Seine, et des juvéniles ont été vus dans le 77. Il y a trop de barrages infranchissables, et les frayères à Saumon se situent dans le Morvan. La qualité de l'eau de la Seine s'étant nettement améliorée ces 30 dernières années (le pic de pollution se situant dans les années 60 où il n'y avait quasiment plus de poissons dans la Seine)

Le Glane (la star des débats, que dis-je : la superstar des débats) :

 Il a qualifié sa situation "d’inextricable" . De sérieuses discussions à ce sujet sont en cours actuellement. L'explosion démographique des silures pose problème dans les rivières à migrateurs, où leur prédation sur les saumons est trop importante. Il dit qu'un silure d'1m80 a mangé 10 fois son poids, et multiplié par le nombre de glanes, quoi qu'il arrive ça bouffe et ça n'a pas de prédateurs. Le classer nuisible, et obligation de les tuer ? Non, c'est sur le terrain impossible, et actuellement hors la loi au delà d'un certain poids. Toute carcasse de plus de 30kg est soumis à équarrissage, donc impossible à mettre en pratique

Le Chabot :

Explosion démographique de Chabots dans Paris en Seine...inexpliquée depuis 3 ans environ !

La Moule perlière d'eau douce :

A pratiquement disparu de France car elle a besoin d'eaux très saines, et à moins de 1mg/l de Nitrate

Le Poisson Chat : 

L'invasion du poisson chat en France provient....du MNHN !(Museum National d'Histoire Naturelle). Il a reconnu l'erreur, bien qu'étant accidentelle. Des poissons chats étaient maintenus dans une mare en observation et ils ont réussi à s'échapper pour finalement coloniser une partie des eaux Françaises. A l'époque, l'erreur n'était pas flagrante. Les pollutions étaient nombreuses, inversement proportionnelles aux espèces de poissons. Les scientifiques se disaient que ça allait enrichir la diversité piscicole. Le caractère nuisible du poisson chat n'a pas été prouvé, puisqu'il n'existe aucune étude scientifique à ce sujet.

 La Perche Soleil :

Son caractère nuisible, n'a là encore pas été prouvé. Aucune étude scientifique n'a été faite à son sujet. Au contraire, Jean Allardi souligne le côté positif de la perche soleil, car c'est un poisson facile à pêcher (comme le poisson chat) et que c'est un excellent moyen pour sensibiliser les enfants au milieu aquatique. A la pêche, la concentration d'un enfant est très limitée, et il faut qu'il attrape un poisson immédiatement pour s'y intéresser. Il faut saisir cet instant, car bien souvent ces enfants se passionnent pour le milieu aquatique, et ce seront ses futurs défenseurs.

Le Sandre :

Son expansion rapide en France a son explication.
C'est une pisciculture Française qui élevait ces poissons avec succès, et qui revendait des oeufs fécondés sur des mini frayères artificielles. Ces mini frayères étaient revendues aux APPMA, aux particuliers qui n'avaient plus qu'à les disposer sur les baux de pêche.
Par ailleurs, le sandre est un poisson qui se reproduit très bien avec un faible taux de mortalité. Ce poisson n'a pas besoin de conditions particulières comme le brochet. Il peut se reproduire un peu partout, son nid est fait sur des graviers généralement, et il est gardé par le mâle, ce qui limite très fortement la prédation sur les œufs ou les jeunes alevins qui naissent. Il a donc pu coloniser facilement et rapidement tous les bassins versants de France.
La bucephalose larvaire a inquiété pendant quelques temps, mais la qualité culinaire et gustative du sandre "ont fait passer la pilule" pour devenir actuellement un des poissons préférés des pêcheurs.

Le Brochet :

Poisson emblématique et porte drapeau de la protection des milieux aquatiques en Ile de France. Ses effectifs démographiques sont catastrophiques en aval de Paris. Cette situation s'explique évidemment par le fait que les zones de frayères ont disparu, et sont quasiment inexistantes sur des kilomètres en amont. Le brochet change ses habitudes de repro, en pondant sur des plantes immergées au lieu de pondre dans les prairies alluviales (qui ne sont pratiquement plus jamais inondées du fait des activités humaines) avec plus ou moins de chances de réussite. Son classement nuisible en première catégorie est complètement stupide et aberrant. Si le brochet est présent en 1ère catégorie, c'est qu'il y trouve des conditions favorables, et que la rivière n'a pas un profil de rivière à truites réellement.

Protection du milieu, surveillance : 

L'ONEMA n'a plus d'agents de terrain, un fort manque de surveillance et d'action de terrain se fait ressentir. La protection des milieux aquatiques doit donc passer par une responsabilité et un civisme des pêcheurs. Il faut se fédérer, créer des asso, et entamer des actions de terrain (bien souvent les collectivités peuvent aider : prêt de gants, matériel, prêt d'un camion benne, etc)

Faucon VS Soft 4 Play

Regardez-moi ça : Cet abruti de faucon ne s'est même pas piqué à l'hameçon, il ne veut juste pas lâcher l'affaire

Même quand on lui prouve que ce n'est pas un vrai poisson, qu'il se retrouve tête en bas à côté du pêcheur, il n'est toujours pas persuadé que ce n'est pas un vrai poisson. Et en plus, ce n'est même pas une espèce de rapace qui pêche habituellement....VDM ! héhé

Des Bars à Gogo !

Dimanche dernier, mon pote Nico Sauron me propose d'aller pêcher le bar, ni une ni deux j'accepte direct et rappelle tous les potes de OLF pour leur dire que la sortie Seine prévue se fera sans moi pour une fois (adios les lingettes et capotes flottantes ! un jour de répit). J'ai reçu les nouvelles cannes mer de Savage Gear, la gamme SALT, voilà une super occasion pour un testing ! Ce sont des cannes de couleur blanche, de taille et de puissance différentes. Le départ prévu à 7h se fera finalement vers 9h, et nous serons à l'eau vers midi et demie. On a un petit Zodiac de 3,50m avec un 6CV, on sera donc le plus frêle esquif qu'on aura vu sur l'eau ce jour là. Le bateau est petit, donc il faut aller direct à l'essentiel. Je ne prends que des têtes plombées, des LS, et 3 leurres durs, dont une arme de guerre : le Prey 115 !

Je fais un petit "aparté" sur ce leurre, il est complètement ouf ! Il faut que je lui consacre un article entier plus tard, vraiment il le mérite. Ultra polyvalent eau douce/eau de mer. Quand on a tourné "Et la rivière coulera 4 fois", Grégoire à du pêcher à 80% du temps avec. Il aura sanctionné : aspe, silure, brochet, perche. C'était impossible de lui faire changer de leurre. Le seul moyen de le faire changer, c'est quand il s'est fait exploser par un glane de 2m....et là il avait carrément moins confiance en sa pêche ! Hein Greg ? C'est pas toi qui me contredira. Pour reprendre les termes de Greg "Quand je rentre, je me le prends direct dans toutes les couleurs !" Donc pour revenir à la pêche en mer. J'installe direct le Prey 115, noué direct sur un fluoro de 35 dans l'objectif de me faire une petite traîne rapide le temps de rejoindre le spot. Le bateau n'a pas fait 200 mètres que je me prends une sacoche direct ! Un maquereau qui arrive à se décrocher avant que je ne le chope. Je suis un peu deg', mais finalement pas tant que ça puisque les poissons ont l'air joueurs aujourd'hui ! Quand on arrive sur le dit spot, au 3e lancer, je reprends un maquereau. Pas de photo, Nico me dit qu'on va en prendre plein aujourd'hui, et qu'on verra plus tard pour les tofs, pour l'instant concentrons-nous sur la pêche. Nico quant à lui, pêche direct au LS finesse, et au premier lancer, il prends un bar de 50 cm ! En surface comme ça, j'ai l'impression que je vais passer ma journée à pêcher des maquereaux au minnow, alors je monte moi aussi un LS sur une tête plombée assez légère. Pareil, quelques lancers après, je prends une bonne tape sur le fond !

Ensuite, on prends des petits lieus, c'est assez marrant, ça enrichit un peu la session avec de nouvelles surprises. Les considérant trop petits (30cm environ), on ne les prends pas en photo non plus (pourtant avec des leurres de 5") Puis Nico prends quelques Tacauds au X-layer, mais là c'est vraiment petit. En tout cas, c'est déjà cool, on a pris 4 espèces déjà ! Puis l'activité se calme pendant plusieurs heures, c'est pourtant la marée montante, et je pensais que ça allait bien donner, mais non. A part quelques touches ratées (certainement les tacauds et les lieus), c'est le vide intersidéral. On commence à douter, et on part pêcher le chenal. C'est assez profond, on pense une vingtaine de mètres. Je n'ai pas pris de têtes plombées assez lourdes, j'ai 28g maximum, et je ne sens même pas le fond, je ne contrôle rien. Ça devient complètement impossible de pêcher correctement, donc nous décidons de nous rapprocher du bord et des structures que nous avions repérées.

Les touches reprennent, et notre confiance revient. De plus, c'est quand même plus sympa de pêcher une structure plutôt que de pêcher pleine eau (surtout sans équipement spécifique, pas d’écho-sondeur par exemple. Mon pote Nico continue d'enchainer les poissons, mais ne veut toujours pas qu'on immortalise l'instant en photo. Pourtant il envoie du lourd ! La partie de pêche doit se terminer, le jour commence à diminuer, il est 19h et il faut qu'on rentre. Au final on aura pris 15 bars, 4 tacauds, 4 maquereaux et 6 lieus. Une super session de pêche qui aura vraiment clairement montré des pics d'activité sur des périodes très précises ! Pendant 1 heure ou deux, ça mord sans s'arrêter, on a des touches à répétition, et ensuite plus rien pendant plusieurs heures (un peu décourageantes), pour retrouver une activité de dingue sur des spots précis (certainement aussi une histoire d'heure, et une histoire de marée) Finalement, même si nous étions le plus petit bateau, arrivé à la roots sans sondeur et équipement de dingue (uniquement la liste exhaustive du matériel de sécurité obligatoire), nous ne serons pas ridicules sur le résultat, et nous aurons passé une super journée ! Merci Nico, ça me tarde d'y retourner, c'est quand tu veux !

4 Play vu par Mr Enzo Minardi !

Des photos superbes ! Toujours un super travail d'Enzo qui est actuellement en déplacement en Irlande...

Comme d'hab', vous avez le lien de son site sur la droite, rubrique "spécial Big up" !

Big Up à la Team Roots Cube (TRC) !

Juste un post pour faire un sincère Big Up à La team ROOTS CUBE L'équipe de choc est composée de : DJ

Représente Donkey Jaw Bone, roots reggae music

KROM

Ils sont de la région de Bordeaux, super motivés, bonne ambiance, donc si vous les voyez, passez leur le Big Up !

Etre un musicien

Allez, il y avait longtemps qu'on n'avait pas parlé musique. Je poste juste une petite photo qui m'a fait rire, et qui semble assez vraie concrètement, héhé

"Et la Rivière coulera 4 fois", le Teaser !

Pierre Perret

La semaine dernière, j'étais invité dans les studios de Canal + pour regarder un film de pêche sur Mr Pierre Perret. C'était un super moment de rencontre avec un pêcheur passionné par la pêche des salmonidés. Dans son film, on le voyait pratiquer différentes techniques : bouchon et crevette, et pêche à la mouche

Dans son film, on a vu des truites ferox de 10 kg, des saumons magnifiques dans des endroits splendides ! La pêche sur le lac Corrib m'a fait très envie. C'est un lac immense en Irlande qui possède une superbe population de saumons et de grosses truites, mais également peuplé en gros brochets. Ce lac possède 365 îles. Dans mes rêves les plus fous, je m'imaginais en pêcher une par jour !

Si vous cherchez Charlie, il est au 3e rang avec la Team Pour le report Seasons, c'est ici

La vie en rouge

Cette photo méritait un sujet à elle seule !

Voilà une partie de pêche au coup mémorable en famille.
Max nous assure que si on se déplace de quelques centaines de mètres, on a des chances de choper des poissons rouges dans ce ruisseau à écrevisses.
On chope donc les cannes avec les flotteurs de notre enfance (Versailles, Toulousains, que de mots oubliés et rangés bien au fond de ma mémoire d'enfant).

Et au milieu des vairons et des goujons...les barres de rires s'enchainent !

Doublé !

Y a pas "Specimen Hunting" là ???!!! héhé

Allez voir le report de Thias sur LFJ, il y a encore des photos d'anthologie ! : LFJ

"Et la rivière coulera 4 fois"

Voici notre dernier film qui va sortir sur Seasons très prochainement !
Il sera diffusé en avant première le Jeudi 4 octobre dans les studios de Canal + (salle de cinéma interne à Canal+ de 120 places)

Nous avons descendu 4 rivières pendant une quinzaine de jours : l'Anglin, la Gartempe, La Creuse et la Vienne. 3 pêcheurs (Greg, Roosta et moi), et 2 cameramen (Rémi : réalisateur, cadreur, et Rodolphe : cadreur, photographe, responsable des travellings, Time Laps, et autres techniques filmesques)
Nous avons commencé par l'Anglin, le point de départ de trip étant à Angle sur l'anglin, un village magnifique classé au patrimoine Français.

L'idée de base reste toujours la même : une équipe de pêcheurs complémentaires dans les techniques, passionnés de nature qui dévalent des belles rivières françaises en quasi auto-suffisance. L'idée n'est pas de montrer un film sur les techniques, pas de prétention, pas de "pattern" expliqués. On est naturalistes, et on souhaite mettre en avant la nature plus que la pêche.

A l'honneur, ce sont donc les guêpiers, les bihoreaux, les saumons, les lamproies, les castors, la végétation rivulaire, etc.
En ce qui concerne la pêche, toutes les espèces de poissons nous passionnent : nous aurons donc pêché aux leurres bien sûr, mais aussi au feeder, au coup, la carpe, etc. Nous aurons pris une multitude d'espèces, témoins d'une bonne qualité du milieu (du goujon au silure, en passant par les barbeaux, brochets, perches, chevesnes, les vandoises, etc)

Généralement nous partons tôt le matin (quand on arrive à se lever ! héhé, on ne se refait pas...) et on descends jusque 15 ou 16h. Dès qu'on trouve un endroit agréable et bien senti pour la pêche, on installe le campement. Ensuite, certains pêchent la carpe, ou au feeder, et d'autres repartent pêcher les carnassiers au coup du soir en évoluant près du camp avec les canoés : voici la "journée type"

Saurez-vous trouver où je dors sur la photo ci-dessous ? Des moments magiques !

Lorsque nous repartons, les canoés sont vraiment blindés à la limite du raisonnable !

Les poissons s'enchainent et ne se ressemblent pas...

Évidemment, notre équipe est une vraie équipe de professionnels dynamiques prêts à en découdre !

Nan, je déconne, le trip est vraiment physique parfois

Certains passages sont tendus pour le matériel (caméras, micros, appareils photos High Grade, etc)

Et parfois, on essuie des averses de dingue !! C'est toujours un moment difficile à vivre quand on dort en hamac, et qu'on se réveille le matin obligé de se jeter pieds nus dans la boue. Il faut accepter d'être mouillés, on est tout le temps sur l'eau, dans l'eau, ou sous l'eau. On se baigne dans la rivière pour se laver le matin, etc.

D'autres arrivent à tirer parti de la pluie à l'apéro pour remplir un verre de pastis (ne vous inquiétez pas, "Mary poppins" n'a plus mal à la tête depuis, héhé)

Ça c'était pour le côté obscur de la force, mais Rémi et Rodo, nos 2 artistes de l'image sont beaucoup plus sérieux la journée, et utilisent leur matériel de dingue avec ingéniosité et habileté !

Pour ce Film, Max a encore bossé comme un dingue pour customiser quelques leurres (mille mercis vieux !)

Des Jerkbaits :

Deviator :

Un Runt

Un popper rastafari (bless)

A chaque étape, la rivière nous offre un campement différent, et des ambiances toujours magiques !

Des surprises inattendues sur le Prey 115, un minnow de belle taille pour s'attendre à prendre un Aspe !

Parfois nous passons dans des endroits surpeuplés, et nous devons signer quelques autographes à la foule en délire qui accourt sur les berges !

La "Carrot stix" au posé, prête à clasher des carpes (là,"on peut pas test" Greg quand il décide de nous faire rêver !)

Il est temps de rentrer, monter ce film, plein de souvenirs en tête ! Cet aprem', on va faire le teaser, je vous poste ça dès que c'est terminé !

Encore merci à Rodo pour les photos ! Pour les passionnés d'images naturalistes, allez faire un tour sur son site, ça vaut le détour, j'en ai pris plein les mirettes ! : Rodolphe Bonneau : rodolphebonneau.jimdo.com