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mercredi 29 septembre 2010

Essais de nouveaux joujous

Il y a quelques jours, on se décide pour une session exclusivement sandre avec Dean pour essayer son nouveau float tube.
On arrive sur le spot, et avant toute chose, je descends de la voiture pour analyser les paramètres du jour. La dérive semble correcte, les herbiers sont bien présents et laissent apparaître des veines d'eau prometteuses. En revanche, l'eau n'est pas mâchée comme pourrait laisser supposer la pluie de la veille.
Quand soudain, j'aperçois des beaux chevesnes qui maraudent en surface. Ni une ni deux, on revient vers la voiture pour monter des Mushi en Nose Rig et s'amuser un peu.
Et là les chevesnes la jouent...chevesne ! Ils s'approchent mais ne gobent pas le leurre. Un seul d'entre eux se décide, mais ne se pique pas.
A force, ils finissent par nous cramer, et les poissons ne veulent plus rien savoir.

Pas grave, on revient à la voiture, et on commence à gonfler les Tubes. D'un seul coup on voit arriver un camion de Police habillés en combinaison. Ils s'arrêtent, descendent du camion l'air dubitatif, et entament la conversation : "c'est quoi ça ??"...".
C'est un siège flottant. On met une combinaison, des palmes, on va pêcher des sandres, on les prends en photo, et on les relâche"
Ping, là ça les rends encore plus dubitatifs, et ils nous contrôlent. On vide les poches, les coffres, papiers d'identité, etc.

Au final, l'échange était très cordial, et eux comme nous trouvaient la situation cocasse. En fait c'est un délateur qui les a appelé : " y a des SDF qui s'installent !"
...

Bref, on met les tubes à l'eau, sous une pluie fine mais bien présente. Dean essaye son nouveau FISH CAT. C'est sa 2e session tube, et il s'en sort plutôt pas mal avec le courant !
Bon, y a encore quelques trucs à affiner, comme la précision des lancers par exemple !



Quant à moi, je passerais une bonne partie de la dérive en téléphonant à gratter avec des Rockvibe 5" Pearl Silver montés sur TP verticale 14g.
Bredouille pour cette session de 2h, mais encore des bonnes barres de rire !

vendredi 24 septembre 2010

Guyane Française du 25 Mars au 4 avril 2006

Petit à petit, je vais transférer les reports à l'étranger sur One Love Fishing.

Certains d'entre-vous les ont déjà lus puisque certains reports ont quelques années déjà, pour d'autres ce sera la découverte de ma façon d'appréhender les voyages à l'ancienne dans les forêts tropicales humides. J'adore ce type de biotope qui est beaucoup plus riche que les nôtres en France. La raison principale, c'est que ces écosystèmes n'ont pas subi les glaciations avec les extinctions d'espèces que cela a engendré par le passé.
Je pêche toujours à l'étranger, puisque je ne me déplace jamais sans mon matos, mais la pêche n'est jamais la raison principale de ces voyages pour l'instant. Je garde toujours la frustration de sortir mon matos quand je peux, quand le voyage et les objectifs me laissent le temps.
Voici un premier report en Amazonie, ici en Guyane Française. Les reports qui suivront seront : Guyane 2e édition, Jamaïque, et Bornéo.


Le contexte :


Mon père fait des raids sportifs et se préparait à partir pour le "Raid Amazonie", une course à pied en Guyane de 104 km en 5 étapes, qui a eu lieu du 25 mars au 4 avril 2006.
3 jours avant de partir, l'organisateur l'appelle en panique en lui disant qu'un membre du staff s'est désisté et qu'il est en galère................j'étais à côté du téléphone a ce moment là

Etant habitué à partir dans des pays à risques sanitaires, j'avais déjà tous les vaccins nécessaires (fièvre jaune, typhoïde, hépatites, ...). Juste le temps de préparer mon sac, ...et mon matos de pêche.

Le matos :

- 1 canne monobrin (jighead 180 mitchell), moulin symètre 2500 (shimano) garni de tresse XDS 13 ou 17 centièmes je sais plus
- 1 canne a keerp Zebco 3,60m avec un moulin Daiwa regal X garni de nylon asso 50 centièmes (pas terrible, mais j'avais rien d'autre)
- les boîtes de leurres + quelques hameçons et plombs (dont je ne me suis pas servi, mais on sait jamais)
Comme je pars souvent dans des conditions difficiles, le matériel est à rude épreuve. Je ne sais jamais à quoi m’attendre, et donc j’ai pour habitude de prendre du matos qui ne craint rien. Il y a souvent des transports en avion, en bus, en voiture, en pirogue

De l'arrivée a Cayenne, nous prenons le Bus, direction Saint-Laurent du Maroni pour s'adapter au décalage horaire pendant 1 jour 1/2
Ni une ni deux, dès que les affaires sont posées, je file vers le Maroni (la pêche était fermée en métropole, j'en pouvais plus)

J'attaque direct au topwater : pops, sticks, buzz, ...tout y passe mais rien n'y fait à part une petite attaque derrière un popper (bubble pop, R2S)

Je décide de mettre un Walker shad de R2S (décidément), je le ramène en quelques twitches, bim ! , légère résistance, ...puis plus rien...je remonte ça



Je continue donc aux leurres souples, ....même topo avec des worms hart, des shads divers, sandras, et autres vieux leurres.......je ne prendrais plus rien ce soir là.

Le lendemain, l'organisateur me présente le staff avec qui je partirais en forêt profonde pendant 1 semaine

John :



Marina : (un attelle, ou singe araignée apprivoisée et en liberté totale, sauf sur la pirogue où elle faisait plein de bêtises : chourer la casquette, prendre les bouteilles d'eau, attraper les lianes, ...)



et on part en pirogue pour construire un carbet pour accrocher les hamacs des coureurs en pleine forêt, avec du riz, du rhum, quelques légumes, un bon couteau, quelques rations de survie de l'armée sur la fin, et mon matos



A force de me faire couper la queue des leurres, je finis par mettre des ondulantes...pour voir



C'était eux les coupables !




On s'était arrêtés dans un village, et les enfants ont clairement halluciné sur le moulinet (ça change du bâton et du fil, ils sont fous ceux-là, ...et les leurres je vous en parle même pas !!)



Le lendemain, 6h du mat', la pirogue est longue à partir, j'enchaine direct quelques piranhas en attendant....



Ensuite, on arrive en forêt profonde (je résume, mais on est parti a 7h, pour arriver vers la fin d'aprèm' après un sacré coup de chaud, avec ou sans casquette !)
Là, direct dans l'ambiance, les fils du rasta vont poser les filets pour manger le lendemain. En attendant ils me déposent sur une mini plage de 10m de long et 1,50m de large sur un affluent du Maroni, ...ils viendront me chercher 45 minutes plus tard avec quelques piranhas, 3 aimaras décrochés (quel naze, c'est pas le moment de louper les poissons !).....et toujours pas de peacock (sauf une attaque tellement violente que ni le supraflex 9 kg, ni la tresse n'ont enquillé...casse immédiate , ultra violent)

Les perroquets volent au dessus de nos têtes, un jaguar "miaule" tout près des hamacs (accrochés direct dans les arbres, avec les affaires hissées en hauteur, rien au sol, chaussures comprises), un "cochon bois" (pécari à collier) vient nous rendre visite, ainsi qu'un tapir qu'on avait attiré en sifflant........un bestiau de 250kg se pointe (je savais pas que c'était si gros)
Nous n'avions qu'un fusil datant de la guerre de 14 et....6 cartouches, au cas où

J'ai évité de prendre des photos dans cette zone car John le rasta m'a dit de me méfier des orpailleurs Brésiliens, c'était dangereux pour nous, et en réalité le danger en forêt c'est eux, pas les bestioles qu'on peut imaginer...

Les coureurs allaient arriver, et sur la fin du voyage.......enfin les beaux poissons
Je mets l'ultime cuiller tournante de ma boîte, je ne pensais même plus en avoir !
Je lance, ramène sur quelques mètres...et grosse pêche dans la canne qui se plie en deux en chouinant, ...je vois arriver ça :





une Gymnote !!! Harponnée par la queue (les rastas me disent qu'il connaissent très peu, ça ne mord jamais a la canne, ils hallucinent)



Une misère pour la décrocher avec 2 bâtons sans se faire électrocuter, puis je la relâche naturellement...............là j'ai fait ma plus grosse bêtise, les rastas m'ont boudé toute la journée en disant qu'on avait rien à bouffer, et qu'ils en avaient marre de manger des pirayes (nom local du piranha). J’ai eu le temps de me faire les réflexions philosophiques sur le No-Kill ce jour là. Relâcher son poisson, c’est extra et c’est notre mentalité en France. En revanche, il faut toujours garder à l’esprit que c’est un luxe que certains ne peuvent pas se permettre !

Je vais donc pêcher un peu plus loin, et décide de sortir nos leurres habituels, ...c'est le Bevy Shad qui s'y colle



Big patate dans la canne, et je sors eeeeennnfin.........un peacock bass





Trop heureux, je vais calmer le coup de chaud que je viens de prendre




Les coureurs arrivent, et je leur lance en rigolant "ceux qui ont des a priori sur la pêche peuvent venir essayer, vous allez vous éclater et certainement revoir votre opinion !!"

Un gars essaye, prends du poisson direct, et est enchanté !





Super bilan donc, super trip ! J'aurais aimé des peacocks un peu plus gros, mais je n’étais pas équipé, ne connaissais pas les zones, pas de guide de pêche, pas les leurres adaptés......, mais un pur régal tout de même, ...j'y retourne dès que possible, et j'aurais pris le temps de me renseigner à l'avance, là c'était super short !

lundi 13 septembre 2010

Tarpons à la mouche, en float Tube...superbe !

Voici une vidéo magnifique trouvée au détour des sites Internet.
Les images sont superbes, les gars pêchent des tarpons qui font des jumps juste à côté du float. Ils doivent avoir une montée d'adrénaline sévère !!
En tout cas, c'est 100 % pêche sportive ! 100 % hardcore...auriez-vous le courage d'être à leur place ???

Tapâm - a flyfishing journey from tapamthemovie on Vimeo.



Elle a été primée Winner of the 5th Annual Drake Video Award 2010 "Best Fishing"

vendredi 10 septembre 2010

Ca mord et c'est cool !

Ces temps-ci, les poissons sont actifs et c'est super cool !
Je pêche les perches aux leurres souples et quelques beaux poissons montrent leurs écailles encore.



Voici une belle perche mesurée à 44 cm, prise au Rockvibe 3" vers 19h30.
Rien à signaler de plus ce soir, juste du kiff !

mardi 7 septembre 2010

Silure sur canne Light !

Yo amigos, après un long moment d'absence pour cause de reggae music, me voici de retour au bercail. L'accueil halieutique a été royal, et j'ai pu tester direct le matos ramené de chez Max en conditions bien hardcore.
On commence par une première session pêche sur des quais en béton avec Dean. J'essaye ma nouvelle couleur d'orbit, le vibration sébile en petite taille et d'autres leurres sympas qui me permettent assez rapidement de localiser les bancs de perches.
Je pêche beaucoup trop vite, rate 100% des poissons, mais ce n'est pas pour autant que j'ai envie de les prendre. Ce jour là les poissons tapent court sur les leurres, et ne semblent pas motivés.
Cool, on est sur la même longueur d'ondes eux et moi. Ils n'ont pas envie de mordre, et moi je n'ai pas envie de pêcher lentement et de faire des pauses. Juste une envie d'essais de leurres, ramener des vibrations à pleine balle, et twitcher des Orbits.
Dean quant à lui pêche exactement comme il faut, avec des petits leurres souples ramenés lentement autour des herbiers.
La sanction est immédiate, ce kéké me met 13/2 et commence à facebooker les scores. Ca taille tellement, que le rendez-vous est pris pour le lendemain pour la revanche !

Bien décidé à lui mettre une petite fessée pour insolence, j'accroche un Rockvive rose tapette sur une tête plombée de tapette, au bout d'un fil et d'un fluoro de tapette.
La session commence, et les fesses de Dean commencent à devenir aussi roses que le leurre quand on constate le 8/1 au bout de 45 min de session.



On continue donc de prendre des poissons de tapette puisqu'on l'a décidé ainsi, et les petites perches s'enchainent gentiment. C'est super sympa, c'est actif, les poissons sont en place, et ça fait plaisir d'être au bord de l'eau !
Un cycliste arrive, et décide de passer un moment avec nous. On discute, on refait le monde, on se déconcentre, on rate des poissons, on en prends d'autres....tout va bien quoi !
Puis on arrive sur un spot qui sent le record, et Dean enchaine les perches. Cool mon pote ! Par contre, sur un spot de cette configuration, il ne faut pas lancer loin devant toi. On a trop souvent tendance à oublier que les carnassiers sont très souvent au bord, dans nos pattes. (Tu sais, le principe de la paire de lunettes que tu ne trouves pas, que tu cherches en rageant,...et qui finalement est sur ton nez.).

Donc, quand j'arrive pour pêcher sur son spot, je lui explique ça en rigolant, et avec un lancer de tapette à 2m du bord, je gratte le fond de la Seine en espérant prendre un caddie ou une mob'.
Et pinnnng, je me prends une maxi châtaigne qui m'a fait penser à un barbeau pendant 5 secondes, mais quand je vois ma canne complètement pliée, et la locomotive de poisson qui file en direction du lit du fleuve...on comprends immédiatement que c'est un silure qui est au bout. Ca miaule dur !
Merde ! Là je ne vois pas comment m'en sortir. Un peu comme l'impression d'une interrogation surprise : alors t'as bien vérifié ton noeud papa ? Pas sûr amigo, va falloir aviser !
Je sens clairement que la tresse frotte des obstacles à plusieurs reprises, et je sens la casse imminente....mais non, il est toujours là ! Pendant 10 minutes, il prends le contrôle et je suis en soumission totale, c'est impossible pour moi de faire quoi que ce soit.

Voici le matos : Leurre Rockvibe 2", Jig Head Aji-Meba 2,6g, fluoro 24 centièmes Pezon et Michou, Tresse 6 centièmes Ron Thomson gagnée au Street de St Maur il y a au moins 3 ans, canne Savage Gear Bushwhacker 3-18g, et moulinet Okuma Hexana H-X 20.....chaud les marrons !!

D'après cet équipement, vous comprendrez donc que la lutte risque d'être longue et sans merci ! Effectivement, après un gros 20 minutes de combat, et après récupéré des mètres et des mètres de fil, petit à petit le pépère se rapproche du bord.
Dean shoote dans sa pince qui finit au fond de la seine direct, et après s'être arraché les cheveux, il arrache le Glane à son élément.



Le moustachu accuse presque 1,40m (1,38m pour être précis), pèse...lourd, et je regarde direct dans sa gueule pour voir l'état du matériel. Bon, le Rockvibe a disparu, la Jig Head est à peine tordue, le fluoro un peu erraillé mais au final, ce jour là j'ai vraiment pu compter sur la qualité du matériel.
Un grand BIG UP donc à Reins, Savage Gear, Pezon et michou et Ron Thomson pour m'avoir permis de sortir ce poisson !
Le score de la revanche avec Dean est indécent, et je crois que si j'annonce le 15/6 dont ce glane, il m'envoie directement au fond de la Seine rejoindre sa pince
Je sens que je vais pouvoir retourner pêcher les perchettes l'esprit serein maintenant !