Je me faisais un petit coup du soir en grattant les sandres, juste pour apprécier ce coucher de soleil et cette température super agréable pour un mois d'octobre. Comme par hasard, je croise mon pote Roosta qui avait eu la même idée que moi au même endroit, et a la même heure !!
Quelques perchettes me tiennent les yeux ouverts. D'un seul coup, mon téléphone sonne, c'est Renaud Theis.
"Yes "Ex", comment vas-tu ? Tu me rejoins pour le coup du soir ou bien ? Nan nan, c'est pas l'envie qui m'en manque, mais j'ai plutôt une disponibilité pour vendredi aprem'. On aura juste 3h chrono avant de retourner à mes obligations familiales, t'es opé ? Bien sûr mon pote, c'est parti, demain c'est record !"
A peine raccroché qu'un sandrillon se bat comme un âne au bout de la ligne. Je décroche le monstre d'une quarantaine de centimètres, et retourne au bercail pour préparer la session à venir.
La météo a prévu du beau temps, du coup on se donne un objectif chevesne. Renaud est chaud pour pêcher aux leurres insectes, tandis que je préfèrerais une pêche plus active au crank silencieux.
Impec, on est bien complémentaires, et déjà les premiers poissons montrent leurs nageoires !
Cool, c'est joli, bien fat, ça promet !
Renaud fait venir les poissons à la limite du "do nothing" . Les animations de l'insecte doivent être discrètes pour ne pas faire rebrousser chemin aux poissons.
La moyenne des prises est vraiment belle, ça fait super plaisir ! Les chevesnes sont combatifs et bien en forme !
Les plus petits sont décrochés dans l'eau
Ce big poisson marqué par la vie de la Seine était vraiment plus gros qu'il n'y parait sur la photo, dommage que nous n'ayons rien eu pour le mesurer...
En tout cas, c'était une session bien cool, on se remet ça bientôt !
Quelques jours après on y retourne avec Yann, bien motivés par ce petit soleil. On met le bateau à l'eau en milieu d'après-midi pour voir où en sont nos amis les chevesnes.
Il fait plus froid, le vent est bien présent, et la dérive écarte notre pneumatique de la berge. Yann prends le premier poisson avec son nouveau leurre coloris Bourdon.
En voulant grignoter quelque chose, on se rends compte qu'on a oublié de prendre une boîte de biscuits. Régulièrement pendant la dérive, on se dit qu'on a faim...et là, on trouve un pommier effondré dans l'eau. Un truc de fou ! Comme un petit clin d'œil de la nature !
Nous ratons plusieurs tapes inferrables, quand soudain je prends une maxi châtaigne au pied d'un églantier qui surplombait l'eau !!
C'est une bûche de chevesne, et là encore on n'avait rien pour le mesurer !
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