Actuellement, je participe à un reportage pêche/nature sur le Cher avec une boîte de prod. dynamique, enthousiaste et motivée.
Le sujet proposé est le suivant, voici la note d'intention que j'ai reçu de la boîte de prod :
"Ce documentaire de 52" propose de suivre l'aventure de 3 pêcheurs descendant le Cher en canoë durant 5 jours et 4 nuits. Plus qu'une simple excursion de pêche, c'est une véritable immersion au cœur de la nature qui attend ces aventuriers.
Grégoire, Aubin et Nicolas incarnent à la perfection une nouvelle génération de jeunes pêcheurs passionnés et soucieux de l'environnement, accompagnés par leurs deux amis Rémi et Pierrot, tous deux caméramans chevronnés, ainsi que de Rodolphe et Basile (l'équipe technique, entre autres auteurs de 100% des photos). Ils comptent bien profiter de cette expédition pour observer des espèces mythiques des berges du cher.
Ils sillonneront la rivière découvrant à chaque fois de nouveaux biotopes, s'adaptant aux changements au fur et à mesure de la descente afin d'observer au mieux certaines espèces furtives et fragiles. Les poissons eux aussi seront au rendez-vous, avec des techniques de pêches différentes selon les pêcheurs :
Aubin : touche à tout. Plutôt pêche au posé lors des escales et pêche au coup
Grégoire : pêche à la mouche
Nicolas : pêche des carnassiers aux leurres
Lorsque l’on parle d’expédition on s’attend généralement à de grands voyages aux antipodes de l’hexagone. Pourtant, certaines rivières Française sont des terrains d’aventure qui n’ont rien à envier aux destinations les plus exotiques, et le Cher en fait partie. Chaque portion regorge de spécificités écologiques et paysagères.
Passionnés par la pêche et la nature, ils comptent bien profiter de cette expédition pour pêcher des poissons mythiques: truite fario, chevesne, brochet, perche, silure...
Ils sillonneront la rivière tentant de pêcher à chaque fois de nouvelles espèces, s'adaptant aux changements au fur et à mesure de la descente.
A travers le regard de jeunes aventuriers curieux de tout, passionnés de nature et de découvertes, le film fera partager l’aventure au spectateur.
Partir avec son canoë,passer la nuit à la belle étoile... Chaque journée apporte son lot de surprises et de rencontres. Ce documentaire se nourrit des romans de Jack London, Jim Harrison ou encore Levi-Strauss dans la narration et dans les décors qu'il présente.
Il prend la forme d'un road-movie, en pleine nature, marqué par des paysages époustouflants, des prises magnifiques et des rencontres naturelles inattendues.
Mais pourquoi avoir choisi cette rivière plus qu'une autre?
Le Cher à cette particularité, du fait de son aspect sauvage et de sa position géographique, d'abriter une bonne partie des espèces de poissons rencontrées en France. Les différents milieux traversés permettront aux pêcheurs d'utiliser de
nombreuses techniques de pêche et ainsi de capturer une multitude d'espèces différentes tout en observant et analysant la faune et la flore locale très riches.
A travers le regard des pêcheurs, petit à petit le spectateur s'immerge dans cette nature encore sauvage, de manière à témoigner de la relation si particulière du pêcheur avec la nature, mais aussi des enjeux de la préservation de ces milieux sauvages de plus en plus rares"
Voici pour ce 1er épisode de cette fabuleuse aventure naturaliste sur le Cher.
J'ai sincèrement trouvé cette rivière magnifique.
Nous avons pu voir de nombreuses espèces animales dont le Pic Noir, hérons bihoreaux, héron pourpré, guêpier d'Europe, balbuzard pêcheur, et nous avons eu la chance de voir le Castor après avoir noté ses indices de présence au préalable (saules rongés).
J'y retourne demain, ce qui permettra de compléter certaines images et de profiter de 4 nuits à la belle étoile (en ce beau mois d'août ensoleillé, ...n'est-ce pas ?)
La suite bientôt, mais les niveaux d'eau sont très bas et l'eau est claire, il va falloir envoyer du lourd pour faire bouger les beaux poissons dans ces conditions estivales, une des périodes les plus difficiles pour la pêche des carnassiers !
Les photos sont de Rodolphe Bonneau et Basile Gerbaud, merci les gars !